Derrière le masque d’une intrigue policière, dans Mathématique du crime, Guillermo Martinez se livre à une brillante démonstration sur les spéculations sur les signes, et nos façons de les relier entre eux, qui unissent la magie, les mathématiques et le meurtre. Un roman captivant.
Mois : juin 2017
Les vies de papier livre un portrait intime et doucettement ironique d’une vieille femme égarée dans ses livres, retranchée dans ses traductions dans un Beyrouth en proie à une succession de guerres. Alameddine nous offre ainsi une brillante réflexion sur la littérature en tant qu’elle offre une puissante et insidieuse nostalgie pour ce qui n’a pas eu lieu.
Fermé pour l’hiver de Jorn Lier Horst se présente sous les atours d’un polar efficace. Son histoire d’un cadavre retrouvé dans un chalet puis à envolé avance à un rythme soutenu. Une lecture plutôt agréable même si sa trame et ses personnages peuvent paraître manqué d’originalité.
Le grand incendie s’offre dans l’évidence le classicisme d’un grand roman. Dans une langue transparente, précise et sensuelle, Shirley Hazzard, raconte l’embrasement intérieur d’une passion au lendemain de la seconde guerre. Simplicité et profondeur pour envisager nos possibilité de survivre.
La maison des épreuves est un court récit spéculatif. Jason Hrivnak y explore la folie de nos choix, un imaginaire enfantin polymorphe, déréglé et isolé mais surtout interroge le salut qu’est censé pouvoir nous apporter la narration.