Éloge subtile, et drôlatique, de l’idiotie des vivants, À malin malin et demi livre le portrait de deux personnages antagonistes mais liés, à travers leurs actes incongrus, par une incapacité à envisager ce qu’ils sont. Avec verve et sympathie, Richard Russo poursuit son portrait de l’Amérique des bistrots, des paumés dans un récit rythmé et malin.
Mois : septembre 2017
Avec sa finesse habituelle, Burnside se révèle un paysagiste inquiétant, avec sa pénétrante élégance, il se révèle un portraitiste hors pair de nos solitudes. Les empreintes du diable est un cours récit où les tensions et les drames sont effleurées comme autant de terrifiantes et incompréhensibles traces du mal. À découvrir de toute urgence.
Bref roman comique, sous les dehors des aventures d’un vendeur ambulant à la retraite, déchiré entre ses souvenirs canins et ses démêlés avec un club de lecture, Les temps perdus offre une belle réflexion sur le roman. L’air de rien, Villalobos nous offre un pastiche proustien des plus fins.
Classique de la littérature américaine, de la filmographie mondiale, Vol au-dessus d’un nid de coucou offre bien davantage qu’une vision dénonciatrice sur la psychiatrie. Kesey est un remarquable portraitiste de nos peurs, de nos soumissions jamais aussi cruellement mise en lumière que lors d’une tragique tentative de résistance.
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Récit d’une défaite coloniale, La huitième vibration est un roman empli de sensations, d’odeurs et de dépits. Surtout sans doute de ne jamais trouver le terme exact pour que les personnages décrivent le désordre de leurs sentiments. Lucarelli se révèle un grand romancier malgré une froide distanciation à ses personnages.