D’un carnet de lecture {3}

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Reprise rétrospective une nouvelle tentative pour organiser mes notes de lectures, me contraindre à les relire et à poser un instant un regard sur la cohérence de ce projet.

Actualisation intempestive

 

Au risque de paraître atrabilaire commençons par une remarque sur l’actualisation de ma surveillance statistique. Tant voudrait-on se faire croire que le sujet n’importe plus. Un peu de monde passe régulièrement par ici. Plats remerciements. J’observe moi aussi l’entour critique. D’où ma remarque liminaire toujours peu ou prou réservée. Je constate une agaçante prime à la nouveauté.

La saison nous l’impose. Les sorties affluent. Pour rencontrer une belle audience, il faudrait les critiquer. Une sorte de prime au connu : parler de ce dont a déjà parler, partager des avis comme autant, peu ou prou, de renvois d’ascenseur. Le jeu d’une communauté littéraire après tout. On s’y laisse soi-même prendre. L’amertume serait malséante.

Plus embarrassé disons par la temporalité autre que je ne parviens pas vraiment à m’imposer. La certitude assez stupide qu la littérature doit parler à contre-temps. Intempestive et hors d’une actualité. Il faudrait trouver une forme plus ironiques à ces remarques convenues. Le critique littéraire comme espèce nuisible qui phagocyte de sa bile les œuvres qu’il a mal lu.  Peut-être même par une sorte de revanche d’un sentiment d’exclusion du monde universitaire. Pour parler alors de romans sans grande actualité, le bon roman de Percival Everett, Le désert américain met admirablement en scène cette rancune à laquelle j’espère échapper. Peut-être que la seule façon d’en être certain est d’opter pour l’essai romanesque, la fiction qui réfléchit sur le genre qu’elle prétend pratiquer. Une façon sans grande subtilité d’introduire un renvoi vers La disparition de Jim Sullivan, un court roman de Tanguy Viel qu’il convient de lire si le roman américain vous intéresse et si son hégémonie culturelle vous intéresse.

L’actualité, éminemment critiquable, réserve pourtant de très belles sorties. Il serait stupide de les bouder ou de ne pas les  relier entre elles sousuune note peu consultéene note peu consultée prétextes que tous les livres sorties ce mois-ci ont donné lieu à des chroniques relativement visités. Même celui qui patit d’une visibilité moindre. Les invisibles est un roman sans emphase qu’il faut découvrir. Infiniment plus discret que l’énorme, surprenant, fou et parfaitement plaisant Jérusalem d’Alan Moore. Il se rapproche au fond surtout, pour parler malgré tout de livres récent, du magnifique – et toujours mélancolique – Cette chose étrange en moi de l’insurpassable Pamuk. Un peu moins réussi mais dont je me dois de parler ici puisqu’il entre en résonance avec ma mise en réseaux : L’invention des corps laisse entendre la nécessité d’interroger le contemporain, de lui trouver une écriture. Ce que parvient presque à faire Pierre  Ducrozet. Une tentative admirable. Peu achevée peut-être justement comme marqueur d’une époque qui se refuse dans le fragmentaire.

Question de temps : profusion ou sécheresse

Pour se départir de cette soumission à l’actualité, soulignons tout de même les contorsions auxquels il faut se livre ne serait que pour obtenir un service de presse, numérique, qui pis est, au mauvais format. Passons.

Revenons au projet qui contient une forme de portrait en creux en lecteur. Consignons alors ici mes étiques tentatives d’écriture contaminées par la forme critique. Une série d’interrogations qui n’en est qu’à ses balbutiements. Vous pouvez les retrouver ici, ou, pour exhumer des archives, ici. Une façon de mettre plutôt discrètement en scène ses effacements. Je suis plutôt fière d’avoir exposé ici l’un des modèles guidant ma démarche. Avec quelle subtile ironie faudrait-il suggérer le rôle que joue le fantôme de Sebald dans mon écriture d’amalgame.

Voilà longtemps que je me promettais d’écrire un nouveau bilan d’étape. Admettons aussi que leur suivi nombreux n’est pas totalement étranger à ce désir. Sur internet, la mise en scène de soi fonctionne à plein régime. Sans doute est-ce moins intimidant que de se diriger vers un article dont jusqu’au nom de l’auteur nous est parfaitement inconnu. J’en parlais justement à propos de Sebald, j’aime lire des articles sur des auteurs dont je ne sais rien. Parfait miroir en creux. Si je renâclais à écrire une suite à mes projets de lecture c’est aussi par lassitude pour la rétrospection. Carnet de lecture voulu davantage dynamique. Sans doute est-il rattrapé par sa linéarité. Un article efface l’autre. Qu’importe. Si plus tard je connais un regain de courage, je listerai peut-être mes articles surtout les plus méconnus, tout ceux issu de mes virées chez les bouquinistes. Une façon d’ailleurs de lutter contre la pollution qu’entraîne cette prime à l’actualité.

Plutôt alors de vous renvoyer vers les notes précédentes, je préfère m’interroger sur une irréconciliable dichotomie de mes goûts en matière de lecture.  Goûter à la fois la plus extrême sécheresse, la simplicité dépouillée jusqu’à l’os (pour n’en prendre qu’un seul exemple, l’excellent Étranges loyautés) et l’enflure stylistique quand elle porte une véritable extravagance (Jérusalem). À la fois la lecture divertissante et celle sérieuse. Tout simplement, le goût que l’on me raconte une histoire mais sans oublier qu’il ne s’agit que d’une histoire, qu’il faut alors veiller sur sa langue. Pour prendre un exemple, il m’écorche encore les oreilles quand un romancier parle d’un de ses personnages comme d’une personne réelle. Une sorte de défaite du romanesque.

Je m’interroge aussi sur son actuelle fragmentation. Le roman serait une suite de nouvelles savamment agencées. La construction devrait se voir comme un exercice de style. Il dénonce ainsi sa vanité quand le style n’introduit pas assez de variations, s’écoute écrire comme c’est le cas c’est Tristan Garcia. Pour retravailler un autre de mes goûts antagonistes, il me semble que le polar parvient souvent à faire oublier ses constructions quand il ne cherche pas à démontrer sa virtuosité comme par exemple chez John Harvey. Ou, pour évoquer une note peu consultée, le polar permet de rappeler que la littérature est une veille mélancolique et schizophrénique sur ceux que l’on craint de perdre.

 

De l’unité narrative

Un narrateur est par nature peu fiable. John Burnside (j’y reviendrai bientôt avec la chronique d’un autre de ses livres) insistait là-dessus avec une certaine élégance. Pour me maintenir dans une approche de mes goûts contradictoires ici exposé, seule m’intéresse la constitution de cette fragile unité narrative. Zeruya Shalev, pour remonter à des lectures plus anciennes y parvient admirablement. Toujours pour faire remonter des articles très consultés, l’admirable Toxique met en scène l’expérience-limite (pour employer un vocabulaire dater) qu’est la constitution d’une instance narrative.  L’autre folie, moins sensible et pour cela moins consulté, est celle du bovarysme dont il est aussi question dans ces notes où ma propre unité narrative se disperse dans de trop abondantes lectures. Nous pourrions appeler cette croyance – sans grand espoir – dans une magie démonétisée, le Mal de Montano. Une contamination de la réalité par sa mise en scène romanesque ou quand la fabrique de l’écrivain flirte avec la folie.

L’unité narrative que je continue à croire plus sensible, plus touchante selon une jauge qui m’interroge, quand elle est rendue à la première personne est très souvent une suite de monologues hallucinés. J’en goûte la démesure quand il s’orne d’un contre-discours ironique. Une doublure critique ou un décentrement ironique comme la très longue note de bas de page qui clive (pour employer un vocabulaire à nouveau dater) ce très beau (et parfaitement méconnu) Roman pétersbourgeois. Des monologues fatigués, éreintés comme la mélancolie que nous transmet le légèrement académique Seules les larmes seront comptées. Des souvenirs et des fantômes que l’implication personnelle rendent donc sensibles, touchant dans le sens qui évite le larmoyant par un enthousiasme presque hagiographique dont je suis assez peu coutumier comme dans L’oubli que nous serons.

Pourtant, j’en ai parlé par le terme de décentrement qui ne me semble plus tôt à fait convenir. Celui d’histoire spéculative me paraît plus approprier. Je parle assez souvent d’hypothèse mélancolique, je m’en sers ici pour ébaucher la pensée suivante : toute description pour avoir une chance de toucher le lecteur doit avoir un soupçon de spéculatif, une sorte de reconstitution qui combe les lacunes de nos perceptions. Pour poursuivre la liste des renvois vers mes lectures, l’unité narrative est une hallucination proche parente de la magie. La littérature demeure une incantation. Elle ne parle que d’objets perdus, évolue avec obstination parmi les ombres. Pourtant, il me semble que la littérature contemporaine parvienne à dépasser cette parole de la perte, cette vision d’outre-tombe…, qui pourraient devenir des lieux-communs automatiques.

Quand je m’interroge sur l’écriture, comme ici, l’objet décrit et la force d’incarnation de cette description me paraît un critère de jugement. Prenons un exemple non tant pour poursuivre la mise en rhizomes mais afin que ce décentrement spéculatif ne se transmue pas en spéculation sans contour. Revenons un instant sur Jérusalem. Dans quelques-unes de ses scènes, j’avoue n’avoir aucunement vue ce que Moore tentait de nous décrire. Sans doute à cause d’une certaine science-fiction, une sorte d’optique des années soixante-dix, une manière de fidélité à la contre-culture. Bien sûr, le dispositif déjoue cette critique un peu facile. Jérusalem dans ses aventures les plus débridées serait le résultat de la retranscription d’une vision de seconde main : Alma reproduit les visions de son frère. Alma est avant tout une illustration de S-F. D’où la déformation de ce regard.

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Dès lors, la conclusion tombe sans lien logique. L’unité narrative que je cherche, qu’en partie j’invente dans cette reconstruction a posteriori de la cohérence de mes lectures, tient pour beaucoup à son ambivalence. Disons la possibilité de remettre en doute cette magie de représenter l’ensemble de la réalité. Pour recourir à un auteur qui m’est particulièrement cher, vous l’aurez compris Michel Leiris décrit la magie comme une parole obstinée prononcée seulement en vue de détourner l’attention de l’absence de magie. Cette définition, donnée dans Biffures (un livre dont je vous conseille chaudement la lecture) sert d’illustration d’ailleurs à ce que ne parvient jamais tout à fait à être sa poétique. Dans L’Afrique fantôme, Leiris poursuit cette observation de la magie. À travers ses aventures plus fantasmatiques que rocambolesques, il conclut ainsi : il manquera toujours quelques choses au rituel magique, sa réalisation est toujours repoussé, l’espoir de sa survenue est ce qui fonde les communautés humaines.

Excusez la digression. Mais, il me semble que la magie descriptive se heurte toujours à son sentiment d’inachèvement. Une forme de doute sur l’hallucination que nous décrit tout roman digne de ce nom. Pour recourir à une nouvelle platitude, évoquons celle devenue telle de Todorov : le fantastique c’est le doute. L’unité narrative se constitue donc dans l’insinuation de ce doute. Donnons lui deux visages méconnus, celui d’une pensée dubitative, répétitive et croisé dans Le mardi de la forêt ou sous une forme très romanesque et maîtrisé dans la manipulation, pas seulement génétique, dans le divin Le sourire du lézard.

Une partie de mes lectures a croisé ce doute sous une forme expérimentale. Il est un certain confort pour entretenir une parole critique de s’aventurer dans l’invention romanesque qui se croit encore d’avant-garde qui, du moins, adjoint à la description un commentaire de ce que devrait être sa magie. Confort de pouvoir facilement le commenter. Ainsi, un très court roman dont la lecture ne m’a pas emporté se dote d’une importance plutôt forte, devient même pivot de mes réflexions. La maison des épreuves use parfaitement de cette mise en scène de la spéculation. Le roman comme cauchemar devient ici une épreuve de la réalité. Pour rester dans la littérature dite d’avant-garde, celle qui entretient le désir d’un renouveau formel, je dois ici parler d’une des lectures véritablement décisives – avec un impact durable sur ma façon de pensée – L’alphabet des flammes. Certes, il s’agit en partie d’un roman pour romancier mais je trouve sa façon de penser la traversée du langage, la maladie qu’il constitue en tant qu’il contamine un réel considéré comme une « commémoration concrète » pour causer comme Sebald, est d’une nouveauté non pas radicale mais donne une forme inédite à tout son roman.

Pour revenir à des lectures moins sérieuses, au moins de celle où le commentateur quitte sa détestable prétention, l’unité narrative en jeu ici me semble ici tenir à la prise en compte d’un traumatisme. Si la lecture se veut une expérience, elle doit prendre en compte nos capacités à nous relever des blessures et autres insignifiantes souffrances. Un reproche alors aux polars est une escalade de la violence afin de ne pas prendre en compte nos capacité à « survivre à notre folie » pour reprendre le titre d’un magnifique recueil de nouvelles de . Au passage, il semble jouir d’une certaine popularité sur les réseaux. Je ne peux que m’en féliciter. Peut-être que cette prise en cause défaillante, enserré dans l’urgence de passer à autre chose pour se maintenir dans une économie narrative concentrée sur son dénouement, vient aussi d’une légèreté dans la prise en compte de ce que chaque traumatisme a de collectif. Un meurtre est enfermé dans sa cellule familiale, on nous laisse croire qu’en débusquer le coupable apporterait la moindre réparation. Sans la moindre frime, Harvey met le doigt sur un point important : l’enquêteur repart vers d’autres souffrances et laisse les victimes avec celles qui jamais ne seront amoindries.

Sans vouloir créer des hiérarchies plutôt déplacées, il semble que Kerr fasse bon jeu de ce traumatisme collectif dont la littérature allemande peine à rendre compte selon Sebald. Cette difficulté, pour ne pas dire cette impossibilité donne lieu à des essais très intéressant. Une sorte de pensum impossible à écrire dont Lenz nous donne un magnifique exemple dans La leçon d’allemand.

Ceci est le troisième état de mon carnet de lecture, je ne pense pas qu’il soit appelé à désormais beaucoup changer.

 

10 commentaires sur « D’un carnet de lecture {3} »

  1. C’est vraiment très intéressant ! J’ai apprécié de lire cet article. 🙂

    Pour le fait que ce carnet de lecture efface un peu les autres, c’est normal : l’évolution récente de sa pensée est toujours plus intéressante pour les nouveaux venus (voir à quel point le bloggueur qu’on suit depuis peu en est rendu) et quand on est de la première heure ( 😉 ), on ne va pas forcément les relire là, tout de suite, mais nul doute que je le ferai (car je l’ai déjà fait, en fait, il y a quelques mois), comme je me repencherai sur celui-ci dans quelques temps. En fait, ce n’est pas forcément de la curiosité mal placée (car tu parles de ton point de vue en tant que blogueur, lecteur, écrivain, qui est une partie personnelle de toi, mais ça ne va pas dans les aveux personnels habituels, comme mon TAG Liebster Award par exemple qui en dit beaucoup sur moi en-dehors de la lecture), et ça a finalement un contenu constructif. Et puis ça me fait réfléchir aussi, je fais aussi ma propre introspection à travers la tienne.

    Concernant l’actualité brûlante de la littérature (nul besoin de mentionner la rentrée littéraire), ayant un retard considérable dans ma vie de lectrice, j’essaie aussi de me détacher de ce genre d’évènements, bien que je ne puisse pas l’ignorer complètement. Donc mon blog est rempli de choses revues et archi-vues, et ton blog me sert aussi à me sortir de mes propres sentiers battus. De mon point de vue, tu fais bien ce que tu veux, et tes lectures ont l’air déjà assez passionnantes comme ça sans que tu aies le besoin de suivre ce genre d’actualité à tout prix.

    Quant à ta question à la fin, ça va dépendre des articles. Parfois, pour m’en remémorer certains, ça va m’arriver de cliquer, mais ça reste relativement rare.

    Je me permets une question assez puérile : la photo de ton article, est-ce une partie de ta bibliothèque ? Parce que ça donne très envie de la parcourir, ça a l’air super classe. D’ailleurs, le seul livre dont je peux lire le titre, c’est Contrenarrations et tu en avais fait une chronique. (c’est la preuve que je suis 😛 )

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    1. Et oui, c’est une partie de ma bibliothèque. La moins encombrée…
      Merci encore de ton commentaire et de ta fidélité.
      J’aime assez que tu parles de livres connus. Un moment que je n’ai pas lu des grands « classiques ». Va falloir que je me lance sur la critique assez compliqué d’un livre déjà lu et relu pour en parler.

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      1. Je crois qu’on connaît tous ce problème, aha.
        J’ai personnellement besoin de relire un livre pour en parler, et même si je retiens les grandes lignes, ça n’empêche en rien que j’ai aussi une très mauvaise mémoire… Bon courage à toi alors ! Je suis curieuse de te voir parler d’un classique un jour 😉

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  2. Merci pour ce carnet de lecture (je viens de m’acheter le Tanguy Viel et j’ai hésité sur le Sebald, mais ce n’est que partie remise). Quand j’écrirai l’article, je te citerai en lien (je ne connais pas cet auteur donc je verrai sans a priori). J’apprécie beaucoup la précision élégante de tes articles et celui-ci est rudement bien ficelé, si je puis me permettre cette expression triviale. A bientôt de te lire, et de lire, donc…

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    1. Merci de ta visite. J’espère que le Viel te plaira. Au plaisir de te lire sur ton blog. Ça fait un petit moment que je songe à me plonger dans une œuvre de la littérature hongroise. Tu aurais une petite suggestion?

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      1. Je pense que László Krasznahorkai te plairait. Le tango de Satan est paru chez Folio et je ne sais plus les autres titres traduits mais c »est vraiment intéressant pour une viduité 😉😂

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      2. Merci du conseil. J’ai déjà lu cet auteur très intéressant. L’adaptation de ses livres par Bela Tarr est magnifique. Guerre et guerre, le dernier que j’ai lu de lui m’a enthousiasmé.

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      3. J’ai eu la chance d’être l’interprète des deux et c’était extraordinaire ! Tu as vu Le tango de Satan, le film de 7h20 ? C’est fantastique ! Il y a aussi Les harmonies de Werckmeister. Alors je te conseille Miklós Szentkuthy, j’ai mis la main dans Escorial et traduit Le calendrier de l’Humilité chez José Corti.

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      4. En dvd seulement. Merci pour ton conseil. Je connais assez mal Szentkuthy. Robert Baroque, chez Corti, c’est de lui. Bonne journée à toi. Et merci encore pour ton travail de traduction.

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      5. Robert Baroque, c’est son enfance et son adolescence, déjà un peu déjanté, moi j’ai beaucoup aimé :-). Je t’encourage à en lire d’autres ! On se tient au courant.

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