Mauvais anges Mènis Koumandarèas

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Athènes, immédiat après-guerre, entre une mélancolie doucereuse et une nostalgie éperdue, Mènis Koumandarèas charme par son art très certain du portrait. Suite de récits où s’enchaînent les rencontres, Mauvais anges dessine, avec acuité et une impressionnante sûreté du trait, des fantômes, autant de miroir d’une jeunesse inquiète. Un très beau portrait de l’auteur dans ses effacements.

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L’école de la confiance 2 -Bérénice

Bérénice

J’avais beau savoir que ça allait se passer comme ça, je n’en reviens toujours pas. Les coups, les gaz et l’échec n’effacent pourtant pas la certitude que nous ne pouvions pas faire autrement. Des semaines de grèves perlées, de manifestations devant l’Inspection Académique, d’AG où les parents d’élèves ne venaient pas, ont nécessité de passer à l’offensive.

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Ceux qui ont peur Dima Wannous

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La peur de la peur, les dédoublements vertigineux de la fiction, le récit qui se confond avec une réalité dont l’insoutenable horreur apparaît alors. Par la plongée dans la psyché d’une femme perturbée, par la restitution exacte de ses obsessions et de ses gestes, Dima Wannous parvient à dresser un portrait tristement fidèle de la Syrie contemporaine. Ceux qui ont peur dans sa précision charnelle se révèle un immense roman sur nos paniques et nos défenses.

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Les trois jours du chat Raymond Penblanc

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Récit de l’étrangeté,  de la confrontation à la claustration, à la mort et à sa mémoire. Dans une langue ciselée et propre à rendre les errances mentales et les écarts oniriques, Raymond Penblanc plonge le lecteur dans l’histoire d’un fils découvrant la mort de son père. Les trois jours du chat révèle alors le poids des silences, de la folie ordinaire d’une famille en déshérence.

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Je ne sais rien d’elle Philippe Mezescaze

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Que reconnaît-on dans l’adaptation cinématographique d’un de ses romans ? quel éclairage nouveau sur le mystère d’une mère apporte d’assister au tournage de ce film, de rencontrer les acteurs qui incarnent cette recréation ? Dans une langue à l’élégante pudeur, Philippe Mezescaze transmue cette plongée autobiographique en une interrogation sur le réconfort apporté par la parole et surtout par son abandon à d’autres. Je ne sais rien d’elle touche alors le lecteur quand il s’inscrit dans le partage d’un imaginaire mais aussi dans la recréation que devrait être toute adaptation, qu’est sans doute toute lecture.

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