Les femmes de Caterina Bonvicini

Un homme disparaît, met un point d’interrogation à la suite de son enfermement dans une orientation trompeuse. Avec la précision de la cruauté, Caterina Bonvicini met en scène la façon dont les femmes de la vie de cet homme continuent à être elles-mêmes, sans excuse. Satire acide du milieu bourgeois cultivé milanais, de l’enfer de la famille, mais surtout des masques qui finissent par nous définir.

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La fille aux papillons Rene Denfeld

Quand la femme qui retrouve les enfants part à la recherche de sa propre disparue, de ses propres fuites. Polar impeccable, La fille aux papillons plonge dans Portland, ses gosses des rues avec une empathie présente derrière chaque mot. Rene Denfeld signe ici un livre d’ambiances, d’espoir aussi en dépit de la noirceur de son propos.

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Un homme plein de misère Jacques Abeille

Combien de temps survit un mythe, sa mise en récit est-elle son meilleur effacement, la barbarie est-elle dans l’ailleurs ou dans la dévastation de nos cités policées ? Jacques Abeille poursuit ici son cycle des Contrées en nous offrant un envers des Jardins Statuaires et surtout poursuit son interrogation sur la parole littéraire. Un homme plein de misère, grand roman d’aventure et réflexion sur le langage, ses rêves et ses mythes.

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L’écriture du désastre Maurice Blanchot






Écriture différée du désastre, en rapport d’irrégularité avec elle-même, pensée hors pouvoir par un essai sur le fragmentaire, réflexion sur l’Autre où semblent converger toutes les spéculations de Blanchot sur la littérature. La littérature du désastre poursuit une pratique de l’écart absolu, une pensée du Neutre, de l’effacement, de l’oubli.

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Athos Le forestier Maria Stefanopoulou

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Cénotaphe d’une présence mi-rêvée mi-réelle, très fin questionnement sur la différence entre le crime et le sacrifice, la survie de la culpabilité, Athos le forestier dans son invention d’un retrait dans la forêt pour survivre à un massacre, pour s’inventer justice et destin, offre une vision saisissante de la Grèce d’après-guerre. Quatre générations de femmes se partagent cette mémoire grecque déchirée, ses fantômes et sa croyance dans la Nature. Aux confins du fantastique, Maria Stepanopoulou signe un roman entre souffrance et cendre comme une lumineuse interrogation morale.

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