
Invention d’un avatar plein de compassion, d’humour, de décalage comme révélateur d’une vie à la dérive, de ses difficultés à entretenir, au premier degré, ses terribles rapports sociaux. Une éditrice s’invente un double virtuel, elle recrée une communauté, invente la possibilité de la bienveillance, la distance du soutien. De ce premier roman anonyme se dégage la rare possibilité de la joie, la prise en compte distanciée des souffrances qui la sous-tendent, la chance, en parlant d’autre chose, de toucher à la justesse des sentiments.
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