
Mc Coy et ses démons, les manipulations de son copain Cooper, d’un grand malade qui renseigne l’histoire de la torture et son inscription dans le contexte écossais. Les morts d’avril, simplement, se révèle un polar impeccable autant qu’implacable : sur une trame très classique (une double enquête qui très vite se trouve liée), sur une usuelle préoccupation sociale, Alan Park parvient à captiver le lecteur, l’entraîner dans la noirceur et la tension d’un Glasgow jamais reconstitué mais restitué, tel un ulcère, dans ses pubs et ses clubs de boxe, dans les interstices de la vie quotidienne que le roman parvient si bien à saisir.
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