Le passé et ses dédoublements, la peur et ses reflets, l’Espagne en son Histoire. Dans son premier roman Víctor del Árbol, se plonge dans ses obsessions mais aussi dans ses excès. L’aspect polar du Poids des morts permet à ce roman d’entremêler les époques, celle de la mort de Franco, de la guerre mondiale mais aussi en 1925, d’amalgamer les terribles souffrances, les insoutenables violences et assassinats d’un flic pervers, et l’espoir qui malgré tout subsiste dans ce roman très noir.
Étiquette : Arbol Victor del
Pour éviter le cafard du bilan, la fausseté du regard rétrospectif ou imbécillité journalistique du coup de cœur ou autre classement marchand, un bref coup d’œil sur les livres dont je vais vous parler d’ici peu.
Les revenants de la mémoire, les fantômes de l’oubli, les errances de la culpabilité, dans une prose à l’agencement précieux Victor del Árbol s’amuse de leurs subtiles similitudes. Par-delà la pluie joue sur les codes du polar, en suspens l’intrigue dans un patient dévoilement de l’intime, expose un épisode de l’histoire méconnue, et s’amuse des retournements et autres dénouements plus tragiques que rocambolesques.