En de brefs chapitres, autant d’aperçus d’une vie, Olga dresse moins le portrait d’une femme héroïque, dont les zones d’ombres seront révélées dans de jolis retournements, que la continuité d’une aspiration allemande à la grandeur comprise ici comme une avidité de néant. Dans une prose à la sécheresse sensuelle, Bernhard Schlink promène son lecteur entre désir d’aventure, dur désir de durer dans l’immobilité et sa prétendue normalité mais surtout dans une Histoire allemande dont il excelle à rendre les prémisses comme les conséquences intimes.
Étiquette : Bernard Schlink
Pour éviter le cafard du bilan, la fausseté du regard rétrospectif ou imbécillité journalistique du coup de cœur ou autre classement marchand, un bref coup d’œil sur les livres dont je vais vous parler d’ici peu.