Métaphysique amoureuse, casuistique de la disparition, réflexion sur le libre-arbitre sous des allures de roman d’espionnage. Berta Isla reprend les obsessions et les thèmes chers à Javier Marías avec son habituelle finesse dans la pénétration psychologique des dissimulations de ces personnages, les mêmes phrases d’une sinueuse précision, la même sourde mélancolie musicale. Une très belle façon pour Marías de continuer son exploration historique et littéraire.