Telegraph Avenue est une ode extrêmement renseignée, souvent au point de se perdre en apparence dans le détail matériel, à la ville d’Oakland. Dans cette fine apologie, sans nostalgie ni misérabilisme, de toutes la contre-culture et de ses utopies maladroites, très masculines, Michael Chabon nous offre un roman complexe et d’une belle écriture.