
Humaine taxidermie, dissection dérangeante de nos morbidités et autres fascinations pour de fausses fixités. Roman d’une belle noirceur, tant dans son huis-clos dans un funérarium que dans la société paumée qui l’environne sans tout à fait l’expliquer, L’apparence du vivant fige une forme de folie. Charlotte Bourlard parvient, sans jugement, à en exposer les ressorts, désirs, revanches et les liens ténus, l’amour mortifère, qui y subsistent.
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