De la guerre. Dans ce roman magistral, autour du point névralgique que fut Trieste, Claudio Magris construit un mausolée muséal à la violence humaine, à sa propension à en oublier les répétitions. Classé sans suite joue alors d’une narration sidérante, souvent hallucinée dans sa précision et son érudition. Un récit monomaniaque qui laisse le lecteur interdit : tel qu’il devrait être face à la guerre.