L’appartement André Markowicz

Le lieu de la langue, la traduction d’un souvenir. Récit versifié, L’appartement décrit le retour, par les mots et leurs résonances, leurs traductions et leurs fantômes, à Saint-Pétersbourg d’André Markowicz. Les remémorations de sa grand-mère donnent lieu à une belle évocation de l’exil, de l’écriture et de sa quête de la vision.

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Banquet en Blithuanie Miroslav Krleza

Les déchirements, intimes et politiques, dans un état balte imaginaire mais surtout réflexion sur la balkanisation apportée par le nationalisme, par cette folie chimérique qu’est le langage. Banquet en Blithuanie narre les ressemblances entre deux pays, la Blithuanie et la Blathanie, et deux hommes, un tyran et son ami et principal opposant. Mirosla Krleza emprunte dans cet immense roman toutes les formes de discours (rêves, journal, dialogues, pièce de théâtres) pour montrer la folie des hommes mais aussi leur préservation dans le langage.

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Quitter Londres Iain Sinclair

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Récits d’errances, de fantômes mais surtout de présence d’une ville, Londres, dans ses mutations urbaines, la pauvreté de ses projets vendues comme autant de vaines promesses politiques, Quitter Londres est un livre d’un enchantement mélancolique. En très fin écrivain, Iain Sinclair fait assaut d’ironie et d’érudition pour donner à voir et à attendre son quartier d’Hackney dont il est un des passants les plus essentiels.

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Isidore et les autres Camille Bordas

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Comédie grinçante, mise en scène de l’innocence, Isidore et les autres amuse très souvent. Camille Bordas parvient à déjouer tous les discours ceux de l’adolescence comme ceux universitaire dans une parodie toujours entraînante.

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Partages André Markowicz

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Journal de bord d’une littérature vivante, rendue à sa propre étrangeté, « mémoire des souvenirs », indignations justifiées et toujours ce rigoureux souci de la langue. Immense traducteur, André Markowicz, sans se plaindre ni s’expliquer, en parlant de son travail plus que de lui-même, de la langue de ses souvenirs et de ses échos, se révèle tel qu’en lui-même. La richesse de ses chroniques se déguste comme autant d’invitations à y inventer nos propres échos.

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