En route vers Okhostk ou l’imperceptible décalage quotidien induit par le désir d’ailleurs. Dans une prose légère et rieuse, par son passage d’un personnage à l’autre par une communication latente d’obsessions, Eleonore Frey peint les exils intérieurs, nos aspirations immobiles à y échapper. Une comédie grinçante, légère car grave, profonde de ne jamais se prendre au sérieux et où la réalité paraît toujours une construction par défaut. Une très belle découverte.