Lecture écriture
De la guerre. Dans ce roman magistral, autour du point névralgique que fut Trieste, Claudio Magris construit un mausolée muséal à la violence humaine, à sa propension à en oublier les répétitions. Classé sans suite joue alors d’une narration sidérante, souvent hallucinée dans sa précision et son érudition. Un récit monomaniaque qui laisse le lecteur interdit : tel qu’il devrait être face à la guerre.
Frank Schätzing retrace dans Breaking news l’histoire d’Israël et une partie des conflits dans le moyen-orient. Un roman dense mais un peu long qui offre un bel aperçu d’une histoire méconnue, horrible. Avec une certaine finesse ce roman questionne surtout la possibilité de témoigner.
L’histoire d’un homme par les objets usuels dont son quotidien est envahi. Harry Parker dans Anatomie d’un soldat parvient à retracer le destin d’un soldat ordinaire, de sa guerre sans gloire, de ses blessures sans romantisme ni héroïsme
Horreurs, humour, amours. Ripley Bogle, premier roman de McLiam Wilson, est une expérimentation de l’errance, d’une pauvreté contemplative et pittoresque et surtout d’une écriture pleine de fantaisies. Certes au service d’une très sombre satire.
Premier roman monde de Zia Haider Rahman, À la lumière de ce que nous savons est une admirable réussite. Un livre d’une folle ambition. Une découverte captivante tant, sans jamais céder à la simplification, elle concourt à accroître notre intelligence du monde.
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La viduité 