
D’une apocalypse joyeuse, doucereuse, fantaisiste, sautillante dans cette écriture fragmentée où se dessine, à l’abandon, une ville laissée à un lampiste qui s’acharne, contre une végétation luxuriante, à en préserver la lumière, une langue subtilement de décalage comme l’univers dans laquelle, à son aise, se déplie la prose de Marie-Jeanne Urech : toujours en échappée. K comme almanach, sous ses allures de conte, de récit de science-fiction, d’éloge décalé à la lecture et à la transmission, porte une rieuse interrogation sur nos désirs d’ailleurs, sur ce qui nous relie, sur l’écart qu’en permanence doit maintenir le langage.
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