Des photos et des symboles, des souvenirs et des ombres rattrapés par la marée. Dans une prose envoûtante, pleine de mystère, Anne Marie Garat se confronte à la puissance de nos récits, aux développements latents et autres prémonitions, par lesquels nous constituons nos identités. Une maison perdue sur la dune, une femme qui y revient liquider son passé et retrouver ses fantômes, et La Nuit atlantique invente une autre filiation, une autre généalogie, une écoute des récits et des arrangements de ceux qui squattent cette baraque. Un roman de la perte et de l’espoir, de l’enfouissement et de la reconstruction à lire absolument.