Un homme à son miroir, sans sa mémoire, il explore les méandres de la personnalité, le labyrinthe du temps, du suicide et de la patiente survie. Burhan Sonmez retrouve son art de tisser des récits, d’en imaginer les variations, d’échapper à ce que l’on est pour mieux, dans la solitude de la parole, en définir une image vraie. Labyrinthe : un blues existentiel, une mélodie sur la musique des mots, une mélopée sur notre quête de sens. Un roman magnifique.