
La nuit et le vent ; magistrale fresque familiale où filiation et présent sont des zones d’ombres, parfois passagèrement révélées. Dans sa langue magnifique, dans la poétique de ses phrases, Édouard Glissant révèle les deux positions face à l’esclavage : soit l’acceptation soit la révolte, soit la pleine soit la forêt d’acacias, soit la magie des quimboiseurs soit le réalisme des registres, soit les Béluse soit les Longoué. Il faut lire Le quatrième siècle pour la liberté de sa langue, le mouvement de l’invention d’un passé, de revendications de racines, sauvages.
Lire la suite « Le quatrième siècle Édouard Glissant »