Ce n’était que la peste Ludmila Oulitskaïa

L’épidémie comme moment collectif, répressif, idéal pour montrer la peur et l’emprise soviétique avec la rapidité, la virevoltante ironie propres au scénario qu’est ce Ce n’était que la peste. De cette épidémie de peste, de son expéditive mise en quarantaine Ludmila Oulitskaïa fait un récit haletant, choral, et brosse en quelques traits, dans d’expressifs dialogue, le climat de peur qui régnait en 1939 en URSS. Dans une très belle et expressive économie de moyens, l’autrice réactive cette expérience du confinement, les hasardeux parallélismes, et surtout, en dépit de tout, une indéfectible confiance, comme on dit, dans l’humanité.

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Le corps de l’âme Ludmila Oulitskaïa

Différents visages, matérialistes ou fantastiques, de la mort, de ce qui reste de nous, de ce soutien, parfois intrusif, de la vie dite ordinaire. Le corps de l’âme se révèle une suite de nouvelles étonnamment cohérentes, entre elles et avec le reste de l’œuvre de l’autrice. Ludmila Oulitskaïa parvient à dire, par ellipses, pudeur et humour, l’existence au moment où elle s’en va, les étranges refus et autres merveilleux échappatoires opposés à l’inéluctable.

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Médée et ses enfants Ludmila Oulitskaïa

De la solidité, de l’insouciance. Des retrouvailles familiales, l’été en Crimée : souvenirs et secrets reviennent et tout un siècle soviétique, dans son absurdité, défile. Ludmila Oulitskaïa trace une généalogie féminine, diagonale, faite de soutien et de compréhension à distance. Médée et ses enfants est aussi le roman des mots que l’on met sur ses sentiments et sensations.

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La soupe d’orge perlé Ludmila Oulitskaïa

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Les tourments de l’enfance comme révélateurs d’une Histoire russe. Entre fausse naïveté et cette vraie précision qu’a l’incompréhension enfantine, les trois nouvelles de La soupe d’orge perlé se révèlent d’une beauté sombre et pleine d’empathie. Ludmila Oulitskaïa y montre tout son talent pour entremêler l’intime et l’horreur collective.

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