
Sept voix dans la nuit, 4h18 à Londres, on est paumé, seul et sans sens : contemporaine colère. Kae Tempest déroule son texte, ses sonorités puissantes, ses collages de pertes et de défonces, d’anéantissements salariales et de fatigues quotidiennes. Qu’on leur donne le chaos pourtant ne cède pas à la résignation : dire ses existences suffirait, qui sait, à restaurer, à inventer, leur capacité d’amour.
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