
Éternels recommencements du langage universel. Chansons tristes, histoires courtes, sous-titre d’un être en mouvement, en fuite de lui-même, à la poursuite des cordiales intermittences de sa mémoire. Dans son premier roman, Rodrigo Fresan commence sa réflexion sur le langage, ses spectres et autres revenances. Esperanto ou le poids de nos dénominations, nos incapacités à échapper aux figures attendues, l’intime nécessité de donner — surtout en Argentine — un visage à nos disparitions. Entre virtuosité artistique et ironique jeux d’emprunts, Rodrigo Fresan esquisse ici l’infinie richesse de son territoire romanesque.
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