De la puissance du langage par son absurdité, par sa drôlerie provocante et les sourdes angoisses ainsi révélées. Le terroriste joyeux comme Le virus de l’écriture, le court texte qui le suit, jouent sur une identification entre personnage, lecteur et auteur. Dans une prose virtuose, jamais aussi drôle que lorsqu’elle trahit nos peurs et nos égoïsmes (la société totalitaire du Terroriste joyeux qui crée ses utiles opposants ou la lente disparition des lecteurs dans Le virus de l’écriture), ces deux cours textes suscitent la réflexion lucide, sans solution, des cauchemars.