Épopée de la conscience, parodie jouissive de tous les styles susceptibles d’en rendre musique et variation, métempsychose quotidienne, sexuelle et braillarde, des homériques voyages d’Ulysse. Avec une ironie mordante, une impressionnante maîtrise narrative, James Joyce entraîne son lecteur dans l’errance de Léopold Bloom et Stephen Dedalus, dans leurs flux de conscience, dans une quête d’unité, dans un heureux pastiche du grand roman national et dans celui de la ville de Dublin, mais surtout, derrière l’omniprésence de la mort, dans tous les possibles de la création artistique.