
Fragments, oniriques et érudits, ironiques et poétiques, d’immortalité. Dans sa prose d’une beauté fugace telle la fuite rêveuse des instants qu’elle saisit, Hubert Haddad réinvente, entre rêve et mémoire, le pacte avec le diable, l’inspiration poétique, les pertes continues qui nous constituent. Hommage savant aux poètes de la Pléiade, plus caustique quand il évoque classicisme et préciosité, les obscurités des Lumières, les salons et autres lieux où s’inventent la mondanité du succès, L’invention du diable est surtout ode, d’une très grande beauté à l’instantanée, la folie de son itération.
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