M pour Mabel d’Helen MacDonald est un roman sur le deuil. À travers la fauconnerie, le récit interroge avec intelligence cette expérience et nos façons d’y survivre. Même si la deuxième partie du livre ne paraît pas tenir toutes ces promesses, ce roman reste à découvrir.
Mois : février 2017
À travers le point de vue, décalé et souvent insituable, de son chat Paris, Waberi trace le destin douloureux et magnifique de Gill Scott-Heron, ses engagements pour les droits civiques, la magie de sa musique, ses fantômes et surtout de toutes les histoires collectives dont, tous, nous sommes hantés.
Frank Schätzing retrace dans Breaking news l’histoire d’Israël et une partie des conflits dans le moyen-orient. Un roman dense mais un peu long qui offre un bel aperçu d’une histoire méconnue, horrible. Avec une certaine finesse ce roman questionne surtout la possibilité de témoigner.
Le quatrième homme est la troisième enquête de l’inspecteur Frank Frolich. Kjell Ola Dahl est un des meilleurs représentant du polar norvégien. Depuis Gunar Staalsen, le roman noir norvégien a adopté une sécheresse d’une admirable dynamique. Dans cette histoire, qui semble d’abord un peu entendue, ce minimalisme descriptif emporte le lecteur.
Tête de chien est le portrait d’une famille haute en couleurs. Mortem Ramsland nous livre ici une fresque truculente, drôle et plaisante. Tête de chien entremêle les histoires et reconstitue la part imaginaire sur laquelle repose chaque existence.