Comment ne pas éduquer les enfants Franz Kafka

Grouillante famille dont l’influence partout se fait ressentir. Ce bref choix de lettres de Kafka insiste sur sa volonté d’y échapper, sur sa lucidité aussi sur le poids familial et de ses conventions. De la correspondance détaillée, presque un essai où l’on entend le rythme de l’auteur, aux si belles lettres à Felice où se dessinent une image de son rapport à l’écriture et à sa solitude, en passant, bien sûr, par des extraits de la Lettre au Père, une belle manière d’aborder l’œuvre de Kafka et sa littérature comme façon d’être.

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Le veilleur du jour Jacques Abeille

Au miroir du secret, à l’ombre de nos pertes, de nos mémoires réinventés en d’amoureux et architecturés, entre mystère et magie, récits, Jacques Abeille poursuit son aventureuse exploration des frontières du rêve, des consciences altérées, des manipulations politiques… Dans une langue visuelle, ensorcelante, précieuse parfois, Le veilleur du jour se traverse comme un rêve: le lecteur s’y voit au miroir de ce qu’il n’a jamais vécu et pourtant lui appartient obscurément, obstinément.

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Nietzsche Ma vénérée

Nietzsche côté cœur, sentimentalité, souffrance et solitude, l’intimité – un rien voyeuse – du philosophe. Ce choix de lettres d’amour, nécessairement arbitraire et frustrant par les coupes opérées, offre une image de cet ours grincheux et philosophe, d’un homme blessé dans son désir de communication, d’émancipation, bref de cette vie hautainement revendiquée dans le reste de son travail philosophique.

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Monsieur Palomar Italo Calvino

De la description entomologiste, d’une ironique précision, à la spéculation sur le langage et son organisation du monde, Italo Calvino mène son lecteur à une réflexion sur le désordre mondial, sur les silences imposés par ses pulvérulentes cosmogonies. Monsieur Palomar offre une méditation puissante sur la singularité et ses miroirs, le regard et les communs qu’il invente.

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Jusqu’à la mort Amos Oz

L’identité juive une hallucination terminale, l’invention d’un ailleurs à jamais repoussé ? Dans ces deux beaux récits, crépusculaires et hantés, Amos Oz semble le suggérer. Dans la détestation, les premiers pogroms, d’un croisé ou dans le monologue d’un conférencier usé et paranoïaque, la lucidité paraît un cauchemar et la mise en récit une folie sans salut, indispensable somme de tous les espoirs qui nous constituent.

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