
Le flow comme une errance, une inscription dans un autre espace où le flot des mots rattraperait la perte d’identité, ce sentiment de clandestinité dont Ahmed Slama dessine les contours. Un homme égare son titre de séjour, tout ce qu’il est, à commencer par son nom, s’effrite. Dans une succession de fragments sur le vif – la vie telle qu’elle s’observe au bistro ou dans la marge -, Marche-frontière ou la tentative d’approcher la vérité de l’écrit, de ses flottements identitaires.
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