Un vide, en Soi

Avec un vrai plaisir, je vous annonce la publication de mon second essai aux éditions Abrüpt.

Pour en savoir, un peu, plus cliquer ici. Pour l’acheter aussi, au passage, dans n’importe quel librairie.

Un auteur n’est peut-être pas le mieux placer pour parler de son propre texte. Je vous le laisse découvrir.

Un tout petit mot quand même. Ce livre est le résultat du travail (depuis cinq ans, déjà) mener ici. Si vous aimer mes articles, vous voyez ce qu’il reste à faire. Un vide, en Soi reprend quelques-unes des obsessions traitées ici : le vide comme point de départ du roman. Une sorte de faille dans le vécu qui nous pousse à le raconter, à en faire une fiction, à tendre ainsi vers ce qui nous dépasse.

Une manière de dépassement, toujours. Une sorte de piratage que l’on espère allègre, une manière d’écouter certaines voix qui ont marqué nos lectures de ces cinq dernières années. Au moins. On y parle de Bataille, Leiris et Blanchot ; de Manuel Candré et de Cartarescu ; de Jason Hrivnak et de Ben Lerner ; de Siri Husvedt, Cécile Portier et Claire Messud ; de Jacques Abeille et de Pierre Cendors ; d’Amélie Lucas-Garie, Lucie Taïeb et Lucien Raphmaj ; de John Burnside et James Sallis. On met le tout ensemble, on mélange, invente des coïncidences et autres rapprochements. On écoute le vide comme espoir et projection.

Il ne vous reste plus qu’à le lire. Sans doute y reconnaîtrait vous beaucoup des lectures dont j’ai tenté de rendre compte sur ce carnet de lecture. Ce livre est donc hommage, appropriation tant vous le verrez il se présente sous une forme libre de liens et d’associations, à toutes celles et ceux dont j’ai eu le plaisir d’écouter les voix, faire mien un peu du vide qu’elles expriment.

Et parce que l’on écrit que pour écouter ce qu’autrui y entend, allez voir :

le bel article du camarade l’Espadon : à lire ici.

la très belle lecture de Lucien Raphmaj est à découvrir ici

la belle attention de Karen Cayrat à découvrir chez Pro/p(r)ose est à lire ici